Joueuse de badminton de prime abord, je me suis rapidement investie au sein du club. J’en ai assuré la présidence pendant plus de dix ans. J’ai eu à cœur de concilier pratique loisir et pratique compétiteur, de créer un esprit de convivialité fort au sein du club et de favoriser le développement du badminton pour les jeunes. Nous pouvions à la fois créer des temps forts conviviaux avec des clubs de proximité, comme participer à des compétitions officielles (interclubs) et organiser des compétitions (c’est ce qui m’a amenée à m’engager dans la formation d’arbitre et de juge arbitre). De telles dynamiques restent des valeurs fortes au sein du club aujourd’hui.

J’ai trouvé du plaisir à officier comme officiel technique et je me suis rapproché de la ligue pour devenir formatrice. Enseignante puis formatrice d’enseignants, puis Inspectrice de l’Education Nationale, j’ai souhaité mettre à contribution mes compétences pédagogiques pour travailler davantage la dimension interactive lors des formations.
Les liens entre ma passion pour le badminton et mon engagement professionnel sont nombreux. Si cela a débuté par la dimension pédagogique, les deux activités se sont mutuellement nourries pour me permettre de gagner en confiance en moi, de continuer à progresser dans les deux « filières », de diversifier mon implication dans les deux domaines.

J’ai mis à profit mes compétences pour l’anglais en devenant conseillère pédagogique départementale en langues vivantes. Le badminton m’a offert d’inoubliables opportunités de pratiquer régulièrement l’anglais lors de compétitions internationales, me permettant de conserver mon niveau et de continuer à progresser. Cette pratique du badminton à haut niveau en tant qu’officiel m’a aussi permis de côtoyer les meilleurs joueurs mondiaux et nationaux et de m’intéresser à leur parcours pour y parvenir.

Plus j’évoluais dans l’arbitrage, plus la tension des matches pouvait être dense. Il a fallu gagner en maîtrise de soi pour canaliser ses propres émotions. Cela a rejoint un travail à conduire également sur le plan professionnel en tant qu’inspectrice, pouvant aussi être soumise à une forte pression.

Avec le badminton, j’ai découvert de nombreuses activités et modalités d’engagement très diversifiées. Ces deux dernières années j’ai mis ma disponibilité au service du développement du badminton notamment chez les jeunes en leur permettant de pratiquer, de découvrir les règles et de voir du sport de haut niveau (5200 à Rennes, 3 000 à Nantes) grâce à des partenariats avec les acteurs du monde du sport des collectivités territoriales, des clubs, des Codep, des ligues, des associations du monde scolaire (UNSS, USEP, UGSEL). J’ai travaillé en collaboration étroite avec des clubs et leurs entraîneurs, des Codep, la ligue pour développer l’envie de devenir officiel technique.

C’est donc tout naturellement que j’ai rejoint la liste proposée par Franck Laurent et Thierry Stempfel car j’y ai retrouvé les mêmes ambitions pour les valeurs défendues tout au long de ma vie : développer le rayonnement du badminton en France et à l’international en respectant chaque entité (du pratiquant loisir au compétiteur, du club aux Codep et aux ligues à la fédération). Je souhaite mettre à profit mon expérience et mes compétences aux différents groupes de réflexions déjà initiés pour co-construire notre projet. En espérant que vous serez nombreux à nous soutenir.